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ECRITS PAR ELLE-MEME, Ja Prison de la Cite, New York. [Imprimé literalment @aprée le manuscrit } Ce fut.dans les premiers jours de juillet l'année 1842, que je fis la connaisance Napoléoa Loreaux, et Napoleon Loreaux A continué ses yisites jusquau 8 d’octobre 1842. Sans dire quel était son intention en venant me voir, le 8 Octobre 1342, qui etait un samedi Napoléon Loreaux et venu chez nous, et il m’a demandeé si je ne voudrais me marieriavec lui. Je lui ai repondu que oui fapoléom Loreaux m’a dit que c’etait trés bien, mais ough ne pouvait pas se marier avant le mois de mai Suivant. Lannée 1843. Je lui ai répondu ay Gute satisfaite gue cela ne se fasse qaau mois le Mak Suivant. 6 du mois de Novembre Pannée un dimanche soir et la premiére fois A faire avec Napuléon Loreaux,le 23 du jovembre un lundi l'année 1842. Je me sais appergue que j’etais enceinté, je fis part de ma Position & Napoléun Loreaux le méme Soir. Na- poléou Loreaux ma repondu que cela nétait rien, qu’il était la pour réparer 6a faute, deux jours a que j’ai Mois de v était un mercredi 30 Novembre l’année 1 apoleonLoreaux m’a ditqu’il allait m’apporter d médecines, pour faire mourir l’enfant, je lui répondu’ que je n’en_prenderais pas, Napoléon Loreaux m’a dit que si je n’en pre pas, qu’il m’enpoisonnerais,qu’il ¢taitd’eterminé afaire mourir enfant, et moi avec, si je ne voulais pas |’ecouter, parceque 6a position ne lui permettait pas de se marier alors. Et ae si je gardais |’enfant, qu’il se trouverait dans l’obligation de se marier avant le temps qu'il mavait fixe, et ensuite qu’il avait des raisons qui l’engagait a taire cela, yu qu’il avait des affaires @ régler avec son frére Rémy Loreaux, disant que, si son frére Remy Loreaux savait qu'il eut Vintention de se marier, qu'il ne Poccuperait plus dane son magasin, et puis a part de cela, que- est-ceque le public dirait, si nous avions un entant avant d’étre Marié,qu’il fallait que je considére tout cela, ainsi qn’il m’avertigsai’u encore une fois,fallait que je prenne tout ce qail me donnerait & prendre er sans cela 1! nous feriez mourir tout les deux, Yenfant et moi, je lui ai toujours dit que je ne pren- derais rien, alors Napoléon Loreaux m’a menacé de plus en plus, et i] & méme levé la main sur moi pour me battre, si je ne voulaispas |’eeeuter, quand J'ai vu que, Napoleon Loreaux était sifurieux, je Pai prié de modéter sa colér,’et je lui ai dit qu’il faudrait qu'il soit ua homme sans coeur, s'11 pip tatialt dans position oG je me trouvais, alors il s’est arrété, recommencé & lui parler de l’enfant. Je lui ai dit que cela ne me faisait rien d’avoir un enfant avent d’étre Mar Sur cette parole Napoléon Loreaux-e’est levé furieusement, et il et parti, en me disant que je pouvais étre sur que ma vie etait finie. Voila les derniéres paroles qu’il m’a dites ce soir la, et.c’était un mercredi le 30 Novembre 1842. Napoleon Loreaux n’est pas revenu que le 3 D cembre 1842. Qui était un samedi, il avait apporté avec lui, une bouteille de boisson dans sa poche, pour me faire boire, qu’il dit avoir caché dans les lanches, qui se trouvait dans la cour de Monsieur onsot, Napoléon Loreaux et entré chez nous sans rien. Quand Napoléon Loreaux et entré il m’a de- mandé comment est-ce-que nous nous portions Maman et moi, je lui ai répondu que nous étions assez bien, alors je lui fis la méme demande, Na- poléon Loreaux m’a répondu brusquement qu’il n’était pas bien, parce qu’il était contrarié, je lui ai demandé quel était le sujet de ses contrarieté: i m’a répondu qu’il me le dirait plustard, alors il s’est approché tout prés de moi, et il m’a dit tout bas A Voreille, qu’il me dirait pourquoi il était contrarié, quand maman ne ferait pas attention a nous, et pour que maman ne comprenne pas, Napoléon Loreaux me parlait en Englais; par ce qui maman ne parle pas Englais. Quand Napoléon Loreaux a vu que maman était occupé dans la maison, ila profité de cela pour me parler, il m'‘a donc dit que le sujet de ses contrarietés était parceque j’avais refusé de 1’6- couter pour ce qu'il m’avait commandé de faire le mercredi_ d’auparavant qui était le 30 Novembre, 2. Jai répondu & Napoléon Loreaux que je n’etais » plus disposé ce jour la, qui était un sa- medi 3 Décembre, 1842, que je ne l’etais auparavant. Napoléon Loreaux ma dit c’est bien, moi je tien- drais ma parole aussi, et je Vempoisen nerais aussi vrais comme je m’appelle Napo!éon Loreaux, a 10 heures moins un quart, maman est allé se coucher, n de temps aprés que 10 heures ont étés sonnés, apoléon Loreax a dit qu’il allait partir. Comme j’allais pour le conduire jusqua la porte. Napoléon reaux et rentré dans notre chambre pour prendre un verre qui se trouvait surla cheminé. J’ai de- mandé & Napolé on Loreaux ce qu’il voulait faire de ce verre, il m’a répondugqu’il allait me le montrer, Napoléon Loreaux m’a dit de rester dansl’entré, et que l’attende, qu’il avait besoin d’aller dans le cour. Napoléon Loreanx & ire le verre sur la croisé en dehors, ensuite il et allé dans la cour, sans me dire pourquoi. Un instant aprés Napoléon Loreaux et revenu avec une bouteille, A la maiu, je lui ai mandé ce qu'il vouuait faire de cette bouteille, il m’a‘réponda que j’allais le voir. Napo!éon Loreaux & débuché la bouteille et il a versé de cette beisson, plein Je verre qu'il avait pris sur la cheminé dans notre chambre et il m’a commandé de le boire; j'ai demandé a Napoléon Loreaux ce que c’était que cela, qu’il vou- lait me fuire boire. 1! m’a répondu gue je n’avais pas besoin de_ savoir ce que c’etait, ni méme de le questionner, Napoléon Loreaux m’a encore répété quil, fallait que je boive. Que si ce n’etait pas de bonne volenté que ga serait de force. D’abord que je n’avais pas beavin de craindre, que ce n’était simplement q’une sorte de boisson; qu’il dit avoir acheté lui méme chez le Docteur Abeillé, dans Reade street, numéro 18}. Moi je ignore, alors Napoléon Loreaux m’a présénté le verre encore une fois en me disant bois et dépeche toi j’ai dit non je ne boirais pas, quand Napoléon Loreaux & vu que je ne voulais pas boire, il 4 posé le verre sur la croisé, et il m’a pris par le cou d’ane main, et de l’aut:e, il repris le verre qu’il avait posé sur la c! etila dit maintenant il faut que wu borve, je lui ai dit non non je ne boirai a Dans le méme moment Ma- dame Angelo Montélila qui reste en haut au troi- siéme étage, dsortie déhors de la chambre, et elle & marché dans son entré, elle faisait assez de bruit ur qu’on puisse l’entendre d'en bas. Quand Napo- éon Loreaux A entendu ce bruit il m’a encore pressé davantage en me disant bois bois od nous sommes perdus. Je lui ai répondu, non je ne boirai pas, alors Napoléon Loreaux m’a secoué si fort en me disant bois je te dis, que je ne savais plus ou j’etais dans leméme moment Madame Angelo Mon- télila & fait tant de bruit dans "entre, que Napoléon Loreaux & en peur es nous voye, alors il ma jetté la boisson dans la bouche, en me serrant le nez pour me faire boire. Je me suis trouve force de boire, vu qu’il n’avait 6té la repiration que j’ava par le nez. Qaand Napoléon Loreax 4 eu fini de me faire boire, il & bouché la bouteille, et il la mise dans sa poche, et il et allé reporter le verre lui méme sur la cheminé. Madame Angelo Montélila est descendu quelques minutes aprés, maiselle n’a rien vue, parceque Napoléon Loreaux avait rangé tout cela, avant qu’elle ne descende, et c’est la pre- mieré fois que Napoléon Loreaux m’a fait boire de cette bois son quretat un samedi soir. 8 Décembre, 1842, j’ai demandé & Napoléon Loreaux s'il croyait que j’allais garder cette Goisen pour lui. a siil Je croyait qu’il trompait, parceque je ne voulais pas qu'il y en entre une seule goutte dla maison, Napo- léon Loreaux m’a répondu que non, parce qu’il au- rait peur que je n’én boive pas, si je la gardais moi méme, mais qu'il n’était pas embarassé de cela, parce qu’il avait d’éja une personne, et une place, feat lui garder, que était Madame (euetal, et chez adame Geuetal. Sur cela, Napoléon Loreaux ne m’a ping rien dit, et il et monte chez cette méme Madame Geuetal, qui reste en haut au deuxziéme étage au dessus de chez nous alors moi je suis ren- tre chez nous, et jai rincé le verre, pour que ma- man ne s’apercoive pas§qu’il y avait ende cette bois- son dedans, le lendemain qui était un dimanche 4 Décembre, 1312. Madame Geuetal, m’a appele chez elle, et elle m’a fait entrer dans sa chambre 4 coucher, et elle m’a instruit de la commission que Napoléon Loreaux lavait chargé de faire, elle ne dis donc quelle était chargé de la parte de Napoléon a! avait acheté les 6 bouwwilles de m, chez le Docteur abot ag Reade street, numéro 18}, moi je ignore, tout ce que je sais, c’est que net igoa Lereanx les @ rtés lui méme chez Madame Geuetal, quand Madame Geuetal & ew fini de me faire prendre les 6 bouteil- los de cette boisson, ga w’avait pas fait plus d’effet ue si je n’eut rien pris, Napoléon Loreux m’a dit wil allait retourner chez le Docteur, Abeille.— uand Napoléon Loreaux et revenue 4 la maison il m’a dit que le Docteur Abeillé avait dit, qu’il fal- lait me faire prendre des bains avec de la moutarde, j'ai commence @ prendre des bains le 15 Janvier, 1843, qui était un dimanch, et jen ai pris pendant une semaine ,et demie, et lenbains wont pas fait plus d’eflet, que la boisson qu’on m’avait fait boire auparavant, quand Napoleon Loreaux a va que les bains n’avait produit aucun effet, il m’a dit qu’il re- tournerait chez le Docteur Abeillé, quand Nupoléon , Loreaux et revenu & la maison il & apporté une petite bouteille de drogue avec lui,tet c’était un sa- medi soir. 28 Janvier, 1843, Napoleon Loreaux m’a dit qu’il avait acheté cette bouteille de drogue lui méme chez le Docteur Abeillé, et il & dit que le Docteur Abeillé avait ordonné qu’on m’en fasse prendre 6 gouttes dans un verre d’eau,pendent trois soirs, et que si cela ne fuissait pas deftet, d’aug- menter la dose de deux gouttes par fois, tous les trois, soirs alors Napoleon Loreaux a porté la bou- teille chez Madame Geuetal, le 24 Janvier, 1843. Unsamedi soir Napoléon Loreaux a dit & Madame Geuetal la maniére que le Docteur Abeillé avait ordonné pour me faire prendre ces gouttes, le len- dermain qui é'tait un dimanche, 29 Janvier, 1843. Madame Geuetal m’en a donné 6 gouttes dans ua verre d’eau comme le Docteur Abeillé l’avait ordon- né pendant trois soira, et comme Napoleon Loreanx avait commandé & Madame Geuetal, d’augmenter la dose, si les 6 gouttes ne produisait pas d’effet, elle la fait, mais wu lieu de me donner la dose dans un verre d’eau, comme le Docteur Abeillé avait ordonné. Madame Geuetal diminuat l'eau tous les soira, pour que ga produise plus d’effet, en me disant que ga n’avait pas assez de force. Madame Geuetal 4 continué de me fairegrendre de ce gouttes jusqu’a ce quelle m’en a fait ptendre 12 gouttes, et les 12 gouttes n’ont pas fait plus d’eflet, que les 6pre- miéres gouttes; alors Napoléon Loreaux m’edit qu’il retournerait encore chez le Docteur Abeillé, quand Napoléon Loreaux et revenu Ala maison il m’a dit, qu'il avait dit au Docteur Abeillé, qu’on m’emavait fait prendre jusqu’a 12 gouttes, etqne Seg ho hapten fait, Napoléon Lor le ux a dit que jocteur Abeil- Jé lui avait demandé si_la personne qui prenait ces drogues, était forte ou faible, Napoléon Loreaux m’adit, qu'il avait répondu au Docteur Abeillé, que e’était une trés petite personne et trés faible de santé, et Napoléon Loreaux & dit que le Docteur Abeille avait dit, qu’il ne fallait pas m’en donner plus de 15 gouttes parceque si on mn’en donnait plus, on pour- rait altérer m’a santé, Napoléon Loreaux a dit & Madame Geuetal ce que le Docteur Abeillé ayait dit, qu’il ne fallait pas m’en donner plus de 15 gout- tes parceque ¢a pourrait me faire mal—le 10 et le 11 Fevrier, 1843. Qui était le vendredi et le same- di. Madame Geuetal m’en a donné 15 gouttes par fois, mais elle me les A donnés, & peu prés dans le uart d’un verre d’eau, au lieu de remplir le verre Peau, comme le Docteur Abeillé avait ordonné, le lendemain qui était un dimanche, 12 Février, 1343. Madame Geuetal m’a donne pour la der- niére fois de cette drogue a prendre, mais elle m’en & donne une si forte dose, que j’ai été malade toute la soirée, et toute la nuit. Je ne voulais pas la pren- dre, parceque je lui ai dit, que je craignaisque cane fasse mal. Alors Madame Geuetal m’a pris par le bras en me secouant, et en me _disant allons du courage, et d°epéchez vous, et puis elle me I’a fait boire. Napoléon Loreaux et venu chez nous le méme soir, que Madame Geuetal m’avait donne cette forte dose de arogue, quand Napoleon Lo- reaux et entré, il m’a demandé comment est ce que je me portais je lui ai répondu que je n’etais pas ien, mais que je croyais qué c’etait parceque Madame Geuetal m’avait donné une trop forte dose de cette drogue Napoléon Loreaux m’a répondu que ce n’était rien que cela, que ga se passerait Iudi 13 Février, 1843. Napoléon Loreaux et venu chez nous, et il ma_demandé si la forte dose de drogue que Madame Geuetal m’avait donné la veil- le, avait faiteffet, j’ai répondu A Napoléon Loreaux que le seul effet que ga avait produit sur moi, était que ga m’avait rendu trés malade toute la nuit.— Napoléon Loreaux m’a dit, qu’il ne Jui restait plus Ce seul moyen, que c’était de _m’envoyer chez fladame Costello dans Lispénard street, numéro 34 comme il m’avait déja parlé quelques jours au- paravant, j’ai demandé 4 Napoleon Loreaux s'il pensait reellement a ce qu’il disait. Napoléon Lo- reanx m’a repondu que oui,puisqu’il m’avaitenvoyé quelques jours auparavant, chez Madame Costello our lui demander si elle ne voudrait pas déranger Peufant de place, ainsi qu’il était toujours dans les mémes dispositions, puisqu’il voyait que les méde- cines ne produisait pas d’éffet, et qu'il fallait que j’y aille. Le lendemain matin sans faute, alors Napo- léon Loreaux a tiré une petite bouteille d’ehors de sa poche, cette bouteille était enveloppé dan mor- ceaude papier, je n’ai seulement vu que le bouchon, Napoléon Loreaux m’a dit, qu’il me ferait boire de ce qu’il y’avait dans cette bouteille la si je.ne vou- lais pas aller chez Madame Costello, mot j’avais si eae d’étre empoisonné que j’étais comine folle. nsuite Napoleon Loreaux m’a dit qu’il avait ap- jorté, de l’argent avec lui, exprés pour cela, et que ja somme qu'il avait apporté, était de 10 do!lars.— Et qu’il avait emprunte ces 10 dollars. Chez Jean Baptiste Stouvenelle, c’était deux billets de 5 dol- lars chaques, Napoléon Loreaux m’a dit aussi qu’il n’avait pas vonlu demander les 10 dollars au maga- sin de son Frére Remy Loreaux, ou il et employé pourquon ne le questionne pas. Napoléon Loreaux m’a dit que quand j’irais chez Madame Costello, de lui demander combien est ce-qu’elle chargait, et que si c’était plus de 10 dollars, qu’i! m’apporterait le surplus, plus tard. Le Jendemain qui était un mardi 14 Février, 1843. Je suis allé chez Madame Costello dans Lispenard street, numéro 34.— Lorsque je, suis arrivé chez Madame Costel- lo, je lui ai dit que Napoléon Loreaux voulait absolument qu’elle me dérange Venfant de place, parce qu’il disait, qu’il ne pouvait pas se marier alors, et que si je ne faisais pas tout ce qu’il me dirait de faire qu'il m’enpoisonne sais j'ai ensuite demandé 4 Madame Costello combien est ce quelle chargait rs Madame Costello m’a demandé si le jeune était riche, je lui ai repondu que je ne croyais pas, que c’était un jeune homme qui etait employé chez son frére Rémy Loreaux, importeur de paniers Frangais. Alors Madame Costello m’a dit que ¢a serait 15 dollars. Je lui ai dit que Napoléon Loreaux ne m’avait donné que 10 dollars. Madame Costello m’a répondu que ga ne lui faisait rien, que je pourrais demander 5 dol- lars 4 Napoléon Loreaux, et que pourrais Ini rap- porter une autre fois. Alors Madame Costello m’a fait moater en haut, et elle m’a fait entrer dans une petite chambre sur fe devant. Il y avait dans cette chambre un lit, une chaise, un levis, une cavet- te, et un pot a l’eau, Madame Costello m’a dit de rester dans la chambre jusqu’a ce qu’elle revienne, un instant aprés Madame Costello est revenue, je ne lui ai rien vu dans les mains, je ne sais pas si Madame Costello avait son instrument dans sa poche, mais je n’ai rien vu. Madame Costello m’a done fait coucher sur le lit, et elle m’a fait coucher sur le cote, ensuite Madame Costello A commence A me travailler dans le corp, Madame Costello & reste & peu prés 5 minutes, avant d’avoir fini. Et jai souflert extrémement pendant tous ce tem Quand Madame Costello A eu fini,felle est alle la- ver cet instrument dans la cuvette qui se trouvait dans la chambre. Et mon j’ai resté sur le lit quel- ques minutes pour me remettre des donleurs, que javais éprouves, de ce que Madame Costello m’a- vait travaillé dans le corps. Ensuite je me suis levé et j'ai parti. Et je suis revenue a la maison, quand j’ai revu Madame Geuetal je Jui ai demani si elle savait bien ou Napoléon Loreaux m’avait envoyé. Madame Geuetal ma_répondu que oui qu'elle le savait bien, parceque Napoléon Loreaux avait dit de me suivre, pour voir si j’y allais ou non, moi je lignore, je ne sais pas si Madame (ie- uetal m’a suivi ou non. Le méme jour mardi 14 Février 1343. A 2 heures aprés diné, j'ai regue une lettre sans signature, et cette lettre ¢tait adres- sé au nom de maman. Comme mama _n’étais Loreaux de me donner 8 fois par jour de cette bois- | pas A la maison, elle n’a pas vu la lettre, ni meme son, le matin, amidi, et le soir, et que si je ne pre- rien su de tout ce qui se passait. Maman n’est re- Naispas tout ce qwelle me donnerait Aprendre, que | venu que le soir &. la maison. Le lendemain qui Napoléon, Loreaux lui avait bien recommende de lui dire, si je le prenais, oi non, et que d’abord il n’avait pas besoin de jui recommender que puis phd s’était chargé de la commission, qu’elle vou- | coucher ce jour la. jait s’én acquiter, Madame Geuetal ne m’a pas laissé sortir de la chambre, sans me donner un verre de cette boisson, que Napeléon Loreaux |ni avait donné la veille, qui était un samedi, 3 De- cembre, 1842. Alors Madame Geuetal A pris ua verre, et elle la rempli de cette boisson, et elle me la présenté enme disant buvez et d’epéchez vous, jal dit A Madame Geaetal que je nen voulais pas hoire. Madame Geuetal A commencé A me donner était un mercredi 15 Février 1843. Monsieur Mégnien et venu chercher maman pour aller soig- ner sa femme, parcequ’elle croyait qu’elle allait ac- Le méme jour Napoléon 1,o- reaux et _venu chez Madame Geuetal, pour lui dire qu'il avait regu une lettre de Buflulo. Et qu’il ve- nait lui faire des compliments de la part des per- sonnes qui lui avait écrit, je me trouvais chez Ma- dame Geuetal, lorsque Napoléon Loreaux et venu, il pouvait étre 5 heures dans l’aprés e. Jai dit & Napoléon Loreaux, que lorsqu’il des cenderai, que je lui montrerai une lettre que j'avais regue la veille. (Qui était un mardi M4 Feévrier 1843.’ Ma- dea sotises, et & me dire qu’elle le dirait & Napoleon | dame Geuetal & dit Adit A Napoleon Loreaux, que Loreaux; alors Madame Geuetal me Ja fait boire elle méme, & midi Madame Geuetal m’a encore ap- pelé chez elle, et elle m’en A fait boire un autre verre, et elle m’a dit que quand Napoléon Loreaux viendrait, quelle lui dirait que je ne voulais pas boire de cette boisson. Le méme soir Napoleon Loreaux et venu, gui était le dimanche, 4 Décem- bre, 1842. Napoleon Loreaux m'a demande si je ne voudrais pas monter avec lui chez Madame Geuetal, je Im ai dit que oui, anssitt que nous sommes entrés dans la chambre, Madame Geuetal adit & Napoléon Loreaux, que je ne voulais pas boire de cette boisson. Alors Napoléon Loreaux adita me Geuetal, de lui en donner dans un verre, qu'il me forse boire lui, que si ce n’était pas de bonne volonté que ge serait de force. Madame Geuetel en versé ploin un verre, et Napoléon Lo- reaux la pris des mains de Madame Geuetal, pour me le faire boire. Napaléon Loreaux m’a encore mela versé dans la bouche, «était iete fois que Napoléon Loreaux méanr?; et c’etait le 4 Décembre, Napoléon Loreaut ad continue d’apporter de cette boisson, jusya’a cequ’ilen a eu apporté 6 bou- teilles, et les boutei! bouteilles A vin, et Madame Genetal a eo! me les faire boire jusqu’a la fin. c’etait vrai, que j’avais regue une lettre qui n’était pas da tout avantageuse, ni pour l’an, ni pour !’au- tre, Ci eae Napoleon et descendu, j’ai descendu avec Ini, et je Ini ai montré la lettre que j’avais re- gue, Napoléon Loreaux m'a demande si je ne soup gonnait pas quel qu’an qui pouvait avoir écrit ces lettres, je lui ai répondu que non, que je ne pouvait as penser qui est ce qui ponvait avoir ecrit ces lettres, mais quil fallait que ce soit des personnes instruit de tout ce qui se passait pour pouvoir écrire des lettres de ce genre la, et Madame Ponsot en avait regue une asssi, pour le méme motif, un in- stant aprés j'ai dit A Napoléon Loreaux que j’avais besoin de sortir pour aller chercher de la range, jour garni une robe de soie noir, que j’avais a faire, je lui ai demandé, s'il ne voudrait pas sortir avec moi, parceque depuis que j’avais reque cette lettre j’avais peur de sortir seul, Napoléon Loreaux ma répondu que oui, quil vou bien sortir avec moi, et ensuite il m’a dit qu’il ne fallait pas que ces lettres m’effrage que ce n’etait rien, qu’il ne fallait pas y penser, alors nous sommes partis tous les deux Napoleon Loreanx, et moi, ja’i pris les lettres avec mol, pour les aller montrer & Madame Costello, en m temps. Nous sommes alles premiérement chercher la frange dans Canal street, entre Charch Napoléon Lo-! street, et West Broadway, et de la je suis allé chez Madame Costelle pour Jui montrer les lestres que i ues. J’ai demande a Napoléon Loreaux he li Costello, il m’a répondu que non, qu’il allait m’attendre au coin de la rue. Alors je suis entré chez Madame Costello seul, et je lui ai fait voir ces lettres, celle que j’avais regue, ainsi que celle que Madame Pen- aot avait regue, Madame Costello a lue ces lettres, et elle m’u dit que a n’etait rien que cela, mais que si ga allait plus loin, qu’il fallait que je dise ue ce n’était pas vrai, parceque ga la metterais dans le trouble, alors j'ai sortie, et Ngpoléon Lo- reaux et venu me retrouver, avant d’arriver & la maison, il m’a pris des fortes douleurs que je poa- vais & peine marcher, Napoléon Loreaux m’a de- mandé ce que j’avais, je lui ai dit que j’étais bien mal, que je croyais que j’aurais bien de la peine @arriver A la maison. Napoléon Loreaux m’a dit de prendre courage, et qu’il allait marcher plus lentement. J’allais toujours de plus mal en plus mal, du moment que nous sommes arrivés a la maison il @ fallu me mettre au lit. Napoléon Lo- reaux m’a désabillé lui_méme, ensuite 1] et monté enhaut chez Madame Geuetal, pour lui dire quelle vienne m’arranger, parcequ’il 2 dit qu’elle s’y en- tendait mieux me lui, dans ces sorte de choses la. Alors Madame Geuetal est descendy, et elle a dit puisque maman ne savait rien, qu'il fallait lui ca- gher jusqu’a la fin, qu’elle avait apporté avec elle des vieux draps de lit, exprés, powr mettre dans le Jit de maman pour qu’elle ne s’apergoive de rien. Madame Geuetal & arrangé le lit elle méme, et elle m’a mise au lit. Il etait a’peu_prés 7 heures du soir un mercredi 15 Février 1843. Quand | Madame Geuetal a en fini, elle remonté chez elle, et Napoléon Loreanx et resté seul avee moi. Na- poléon Loreaux a allumé du feu, et il n’y avait plus d’huile dans la lampe, et Napoléon Loreaux en et allé acheter lui méme, je ne sais pas ou. Comme Madame Mégnien n’est pas accouché ce jour la, maman est revenue le soir. (Juand ma- man est entré dans la maison, elle ne vo' Napoléon Loreaux dans la chambre, elle fui a mandé ou j’étais, il lui a répondu ane ies au lit, maman a demandé ce que j’ava's, il lui a ré pondu que j’étais simplement indispose, alors ma; man est venue me trouver au lit, et elle m’a aussi ndé ce que j’avais, je répondu q j’avais des coliques, mais gue j’avais esperance | gane serait rien. Napoleon Loreaux et venu ai de moi, et il m’a dit puisque maman était ‘Fentré, qu’il allait partir, et qu’il reviendrait aprés soupé, ‘eos voir comment est ce que je me trou- vais, alors Napoléon Loreaux et parti. Maman m’a dit qu’elle voyait bien que ce n’était pas des coliques ordinaire de la, maniére que je souflrais, reeque je souflrais extrémement, elle m’a dit de ui dire la verité pour quelle puisse me soigner sui- vant ma_ position, comme je craignais que maman me gronde. Je lui ai toujours dit que gn n’était rien, A8Sheures et demie Napoléon Loreaux et revenu, et il et venu prés de moi, et il m’a de- mandé comment est. ce que je me trouvais, je lui ai répondu que j’¢tais bien mal, alors Napoléon Loreaux m’a dit qu’il fallait que je prenne courage qwil espérait que ga serait bient6t fini, ensuite i m’a demandé, si je n’avais pas besoin de quelque chose, que vi )’avais besoin de quelque chose, qu’il me I’irait acheter, je lui ai demande s'il ne voudrait pas aller chercher du thé de camomille, il m’a réponder que oui qu’il allait m/’en aller acheter tout de suite. Alors Napoléon Loreaux et allé chercher du thé de camomille. Au coin de Walk- er street et de Broadway, et il en a acheté deux paquets 2 6 sous le paqnet, Napoléon Loreaux m’a apporté ce thé, et j’ai commandé a maman de m’en faire un peu, disant que ga pourrait faire pas- ser les coliques que j’avais, il était 10 heures et demie, quand Nuapoléon Lereaux et parti de la maison, et j‘etais toujours la méme, dans les plus grandes souffrances. Enfin & 11 heurs et demie du soir, l’enfant et venu, qui était un mereredi 15 Février, 1843. aot Venfant & été venu, j'ai ne le drap que Madame Geuetal avait mis dans le lit, pour envelopper l’enfant de- dans, et les autres serviettes qui se trouvait dans le lit, Et j’artait un paquet de tout cela, et je l’ai mis entre le mur etle.lit, pur que maman ne le trouve pas,le lendemain qui était un judi 16 Feévrier, 1843. Maman a cherché de tous cotés pour voir si elle ne trouverait rien. Mais elle n’arien trouve, ieee que je lavais garcé & Ja méme place. AY eures du matin, maman est sortie pour aller chercher de la viande pour faire la soupe, j’ai pro- de ce que maman Ctait sortie, pour appeler Madame Geuetal. J’ai pris ua baton, et j’ai frappé an plafond, pour faire des cendre Madame Geuetal, parceque Madame Geuetal m’avait dit, qu’aussitot que maman sortirait, que je l’appelle pour qu’elle puisge venir prendre l’enfant, alors je l’ai appelé, et je lui aidemandé, sielle voulait prevdre l'enfant, ‘Madame Geuetal m’a répondu qu'elle ne pouvait pas le prendre comme cela. Parceque si maman rentrait, elle pourarait lui demander ce qu’elle por- tait, mais ieee avait un moyen de tromper maman, e’était daller mettre son schal, et son chapean, et de prendre son panier comme eile va au marché. tt qu’elle emporterait l’enfant dans son panier, et qu’en tout cas, que _maman rencontrerait Madame Geuetal comme cela, qu’elle ne pourrait rien soup- gonner. Madame Geuetal est monté chez elle, mettre son schal, et son chapeau, et prendre son panier et elle est redescendu tout de suite chez nous, et Madame (euetal a pris le paquetdans quoi était l'enfant, et elle la mis dans aon panier, et elle est remonté chez elle, quelques minutes. apré ma- man et rentré. Et j’ai dit & maman que je voudrais bien me lever. Maman m’a répondu que je puvais me lever, parcequ’elle espérait trouver quelque chose dans le lit. Je me suis levé, et"mamana commencé a chercher dans le lit. Mais elle n’a rien trouvé, parceque Madame Geuetal avait déja emporté, dans laprés dino j’ai monte chez Madame Geuetal, et je lui ai demandé qu’elle me montre Penfant, elle me la montre, et on pouvait voir que c’etait un garcon. Quand j’ai en vu enfant, j'ai des cendu en bas. journé s’est passé sans que je voye Napoléon Loreaux. Patcequ’ii parait quill avait été malade fui mémefce jour fa, qui e’tait un jeudijl6 Février, 1843. Le vendredi j’ai sortie dans la cour, parceque Madame Ponsot demendait toujours apres moi, et pour qu’on ne s’apergoive de rien, dans la maison, je suis allé jusqu’a chez Ma- dame Pongot, mais il iy avait tant de (neige, et le degel était sifort, que j’ai attrapé du froid, dont j’en ai ressentie des douleurs intéricurement pendant trés temps, et je n’ai jamais été en parfaite santé depuis cela, vendredi 17 Février, 1343. Napoléon Loreaux et revenu, et il m’a dit qu'il n’était pas venu le jeudi parcequ’il avait été bien malade, et que la raison pourquoi il avait été malade, était par- ce Cy avait en peur que ga tourne mal pour moi, et alors qu’il aurait toujours en ga a se reptocher, si une suposition j’etuis venue & monrir. Le méme soir Napoléon Lereaux m’a a é une bouteille de vin. Et il m’a dit qu’il avait acheté ce vin chez Jean Baptiste Stouvenelle, et que c’était da vin qu'il heté ex pour me donner des forces, et qu'il Pavait payé 4 schelings la bouteille et que je pouvais en boire sans crainte, que quand j’aurai bu cette boiteille la, qu'il m’en apporterais dautres. Quand Napoléon Loreaux 4 été préi de partir, il et monté chez Madame Genetal pour prendre Venfant et qnand Napoléon Loreaux et descendu de chez Madame Ceuetal, il et entré chez nous, pour me dire bonsoir, et je suis allé le condure jones laporte Napoléon Loreaux m'a donc dit que ame Geuetal lui avait donné l’énfant et qu’il Yeyait enveloppé dans son mouchoir de poche, et — qwvil Vavait mis dans sa poche, j’ai demandé a japoléonLoreauxs’il voulait me garderl’enfant dans Vesprit de vin, que si il voulait me le igasdee que je lui donnerait un vase pour le mettre, Napoléon Lo- Teaux m’a répondu qu'il ferait son possible pour le der, et que je n’avais pas besoin de Ini donner le vase, qw il trouverait tout ce qui lui faudrait chez le droguiste, qui demeure dans la méme maison, od demeure Napoléon Loreaux, alors Napoléon et parti, le lendemain gai était un Samedi 18 Fev- rier, 1843. Napoléon Loreanx et venu chez nous, et ilma apporté deux bouteilles de a méme vin. Je lui ai tout de suite demandé si il m’avait rap- porté l'enfant, Napoléon Loreaux im’a répondu que non, prrcequ’!l avait eu pave que son Frére Rémy Loreaux le vois, et que c’etait pour cela, quil n’avait pas gardé Venfant, dans l’esprit de vin. J’ai_ de- mandé & Napoléon Loreanx oa ilavait mis l’enfant, il m‘a répondu qu’il l’avait enterré dans sa cave.— Quelques jours aprés que j’ai eu enfant, Napoléon Loreaux, me faisait d’eja entendre qu'il voulait me uitter, je luien ai fait des reproches. Napoléon Loreaux m’a répondu que ce n’etait pas de sa faute, que c’était son Frére Remy Loreaux qui pat- lait de l’envoyer en France, une autre fois Napo- leon Loreaux m’a dit que gi il me quittait, que c’était parceque l'enfant n’était pas de fai, vai dita Napoléon Loreaux puisqu'il croyait que l'enfant, n’etait pas de lui, pourquoi est ce qu'il ne m’avait pas laissé l'enfant, et qu'il avait fait: mourir, Na- poléon Loreaux, m’a répondu que si il avait fait cela, que e’était pour qu’il n’ait pas a payer la pen- sion de l'enfant, alors je lui ai ditque c’était affreux de se conduire de la maniére qu’il se conduisait, Napoléon Loreaux m’a répondu que e’était le seu moyen au avait trouvé pour le tirer hors du trou- ble, sur la fin du mois de Fisticr, 1843, Napoléon Loreaux & cessé entiérement de venir me voir, ma il allait toujours chez Madame Genetal, Un dima’ che soir que Napoléan Loreaux était allé chez Mad. Geuetal, je l’ai veille pour voir quand il descende- rait, alors quand il et descenda, je I’ai prié déntrer chez nous, parceque maman d’esirait, lui_ parler, et c’était un dimanche soir le 2 d’aveil 1843. ‘a man &demandé & Napoléon Loreaux pour quel sujet est ce qu’il avait cessé entidrement de venir me voir, il &réponda, qu'il m’avait aucun sujet, seulement que ga ne lui plaisait plus de venir. Ma- man a dit a Napoléon Loreaux, que ce n’était pas comme cela qu’on agissait, que quand an pro- mettait le mariage & une damoisell qwon de vait tenir & romesse, puis qu'il avait dit qne sa parole était sacree, que cela devait suffire, Loreaux, & repondu A maman qu’il avoua’ m’avait promis le mariage, que e’étaitla vérité, mais qu’il ne voulait plus se marier avec moi, et qu’il ne se marirait pas, alors maman lui a demandé pour quel sujet est ce qu’il ne youlait plusse maricr avec noi, 1] lui a répondu qu'il n’avait aucun sujet, mais qu'il n’était plug decidé de se marier maintenant. Maman ne fai & plus parlé du mariage mais elle Jui A fait des remontrances, et elle lui & dit que c’était agir en homme de rien, que, d@’agir com me il agiseait. Napoleon Loreaux répondu que cane lui faisait rien, gu’il était le maitre de ses actions, et qu’il ferait comme il _voudrait, et il et le 45 d@Ayril, 1843.— Un mardi, Napoléon Loreaux et encor venu chez Madame Geuetal, et je l’ai encore veillé pour voir quand il descenderait, quand Napoléon Loreaux et descendu j’étais dans Pentre demandé a Napoléon Loreaux, que si il avait eu des raisons pour me quitter qu'il me les dise, puis qu’il n’avait voulu rien dire 4 maman, Napoléon m’a encore dit, qne c’était parceque enfant n’était pas de lui, et que c’était pour cela qu’il ne voulait pas se¢ Inarier avec moi, qu’il savait trés bien qu’il m/’avait promis le mariage, que c’était la _vérite, mais qu’il ne se marirait jamais avec moi. Sur cela il et parti, le 26 Mai, 1843. Un vendredi, j’ai regue une seconde lettre sans signature, ot Monsieur Rémy Loreaux ena regu une aussi le méme jour, le jour que j’ai regue cette lettre, maman était a la maison, a lors maman 4 voulu savoir le contenu de cette lettre de ce moment la, je n’ai pas pu cacher plus lontenps 4 maman, que javais eu un enfant, aprés avoir lu la lettre, )’ai monté chez Madame Genetal pour lui faire voir, et je_lui ai dit que c’était ume lettre dans le méme genre, que celle» que j’avais reque, dins le ‘mois de Février auparavant Madame Geuetal & commencé a me donner des sotises, et a ma dire que ga n’était pas vi i m’a méme dit que ¢’était moi qui avait écrit c: lettre, pour faire marier Napoléon Loreaux avec moi, j’ai répondu & Madame Geuetal, qu’elle se trompuit, que ’étais aussi innocente pour cette la, que je l’etais pour la premiére, Madame Creueta ma répondy que j’étais ine menteuse, comme Ja- vais donné & Madame Geuetal les premieres lettre A garder, celle que javais regue, ainsi que celle que Madame Ponsot avait regue. Yai fait monter ma souer en haut, pour les reprendres devant elle, ainsi que la petite bouteille de drogue que Napoléon Loreaux Jui avait apporté le 23 Janvier, 1843, un samedi soir, et j’ai repris en méme temps, 5 dollars ne Napoléon Loreaux avait donné & Madame Gendes , pour me remettre, pour porter 2 Madame Costello. Madame Geuetal m’a donc tout donné, les lettres, lu petite bouteille, et les 5 dollars, devant ina soeur, Madaine Geuetal m’a dit aussi, qu’elle savait que j’étais innocente dans tout cela, que tout ce qui s’était dit, et fait, avait été dit, et fait, par elle méme, et par Napoleon Loreaux, mais que si ga allait en cour, qu’elle ferait un faux serment contre moi, et qu’elle me ferait autant de mat qui lui serait possible de m’en faire, et Madame Geue- tal a dit cela, devant ma coeur. Alors noussommes descendu toutes lea deux, masoeur et moi. En- suite je suis allé chez Madame Costello, pour lui porter le 5 dollars que Napoiéon Loreaux lui devait, et en méine temps j’ai pris la lettre que je venais de recevoir pour Ja montrer 4 Madame Costello lorsque je suis arrivé chez Madame Costello. lui ai dit que je lui apportait les 5 dollars que » poléon Loreaux lui devait; et en méme temps, que Je Venais aussi pour lui montrer une autre lettre que ie venais de recevior. Madame Costello a pris la lettre, et elle ’a Ine, et Madame Costello m’a dit comme la premiére fois, que cette lettre ne signifiait rien, mais que si ¢a allaitplus loin qu’il fallait que je dise que ga n’était pas vrais, parceque 1la metterais dans la trouble. Ensuite Madame ‘ostello r’ademandé, si Napeléon Loreaux venait toujours me voir, je lui ai répondu que non, que Napoléon Loreaux avait sessé de venir me yoir de- nis la findu mois de fevrier denier, 1843. Madame Sostello m’a dit puisque c’était comme cela, qu’elle ne voulait pas prendre Jes5 dollars, qu’elle voulait que je les garde, alurs je les ai gardés, je suis sor- tie de chez Mad: Jostello, et de la je suis allé Monsieur Remy Loreaux pour lui demander était vrais qa’il avait regu une lettre, comme it dit, dans celle gue j’avais regue. Monsieur Rémy Loreaux m’a repondu qu’etectivement il en avait regu une aussi, muis qu’aussitot qu’il avait vo ce que c’étuit, qu’il l’evait de suite brulé, et ensuite de cela, qu’il avait envoyé aon frére Napoléon Lo- reaux & la campagne, pour quelques temps, pour qui! puisse voir comment est ceque cela tournerait. Napoléon Loreaux a resté & peu prés 3 semaines & la campagne, aussitdt que j’ai su que Napoléon Lo- reaux était de retour de la campagne je suis allé chez son fire Rémy Loreaux pour lui parler, j’ai demandé & Napoléon Loreaux sil n’avait pas parlé de moi, quelques part, rapport a l’enfant que j’avais en. Napoléon Loreaux m’a répondu que non, je lui ai dit qu’il fallait qwil en ai parlé 4 quelqu’un, ape) sans cela on n’écrirait pasdes lettres com- me cela, Napoléon Loreaux m’a juré qu’il n’avait jamais parlé, de moi, je lui ai reponda que je ne croyais pas a ses jurements parcequ’il n’avait pas tenue sa parole pour tout ce qu’il m’avait promis, Ensuite j’ai demandé & Napoléon_Loreaux si c’était vrais qu’il avait enterre enfant dans sa cave, comme il me l’avait assuré. Napoléon Le- reaux m’a répoodu que non qu’il n’avait pas été si béte de Penterezdans sa cave, crainte qu’on ne fasse des recherches plus tard, que si l'enfant savait voy- ager, qu’il lui en avait donné Ja chance, parcequ’il Vavait jetté a l'eau. ° (Transtation.] MEMOIR OF ZULMA MARACHE, WRITTEN BY HERSELF, In the City Prison, New York. It was in the beginning of July, 1842, that I first became acquainted with Napoleon Lareaux, since when he continued his visits until the Sth of Oct., 1842. Without speaking of what his intention might be in coming to see me, he came to my dwelling Saturday, October 8th, 1842, and asked me if I would notmarry him. TL answered “yes. ee Napoleon suid, “ Very well;” adding that he could not marry me before the month of May following: T answered him thet I was content that it should not tuke place till the aL aay On Sunday, the 6th of November, 1842, I first had connection with Larenx, and on the 28ih of the same month, I perceived that I was enceinte. I told my condi- tion to Lareux that evening; he said ‘Jt was no- thing, he would make reparatien for his fault.” Two days after, which was Wednesday, Nov. 30, 1842, Napoleon Lareux told me that he iyasaoing to bring me medic nes to kill the ch:Id; I told him I would not make use of them. Napoleon Lareux answered that if I would not take the medicine, he would poison me, as he was determined to kill the child; that Ishoulddie with it if [ would not attend to what he suid, as his position then did not permit him to marry me; that if I preserved the child, he would be obliged to marry me before the time fixed, and also that he had reasons which forced him to do that, seeing that certain arrangements must be made with his brother, Remy Lareux, who, if he knew thatit was his intention to marry, would no more employ him in his store. And “‘be- sides this,” said Napoleon, “ what would the _pub- lie say, if we hada child before being married.” He hoped I would consider all that, that he would once more warn me, and that I must take all he should. give me to take; otherwise he would kill both myself and the child, persisted in refusin to take the medicine; he threatened me more an more, and even raised his hand to strike me, for not attending to what he said. Seeing Napoleon so furious, I prayed him to be moderate, and told him that he must be a heartless man, if he should strike mein my then condition. He then stopped, and commenced to speak to him of the child, that it would be of no importance for me to have a child before we were married. On_ hearin, this, Napoleon Lareux arose in a fury, an went away, saying, ‘that I might be sure my life was finished.” “These were the fast words he spoke to me on that night, Wednesday, Nov. 30th, 1842. Napoleon Lareux did not return until Saturday, Nov. 3, 1842; he had brought in his pocket a howe containing something to drink, which he hid among boards in Mr. Ponsot’s yard, and came in without it On entering, he addressed my mother and inyself, saying, ‘‘ How do youdo?” I answer- ed, we were very well, and put the same question. He replied roughly, that he was not well, because he had been annoyed, I asked him the subject of his annoyance; he told me he would let me know that again. He then Seg me quite closel; and told me in a very low voice that he would let me know the subject of his annoyance as soon as my mother should not be attending to us; and in order that my mother would not understand, Napoleon spoke to me in English, as my mother did not understand it, As soon as Napoleon La- reax saw my mother engaged through the house, he took the opportunity to inform me that he felt an- noyed because I had not attended tu what he had coinmanded me to do on the previous Wednesday, Nov. 30, 1842. I answered that I was no more dis- posed then, Saturday, Dec. 3, than I was before todo it. Na leon said, “ Very well, I also will keep my word; I will poison you as sure as I am called Napoleon.” Ata quarter to ten, my mother went to bed; short- ly after the clock struck tea, Napoleon Lareux said he was going away, and as I was conducting him to the door, he returned again for a glass that was on the chimney board. I asked Napoleon what he wished to do with the glass; he said he was going to show it to me,and told me to remain inthe entrance and wait for him, as he wanted to go into the yard. Ife placed the glass down outside, and went into the yard, without telling why. An instant after- wards he retarned, with a bottle in his hand, when Tasked him what he meant todo with it. He said I would edt see. Napoleon uncorked the bot- tle, and poured out a glass full of its contents, and commanded me to drink it. [asked him what it was hie wished me to drink. He said I did not re- quire to know what it was, nor to ask him any ison doa it. Napoleon again repeated that must drink it, and if 1 did not do so willingly I should do so by force; and added, that [had no reason to be atraid—that it was simply a sort of drink that he had purchased himself from Dr. Abeil- lé, No. 18} Reade street, whom I did not know. Napoleon again offered me the glass, saying, “Make haste and drink.” Teaid, “No, will not drink it.” On seeing that I would not drink it, he put down the glass, seized me by the neck with one hand, and with the glass in the other, said— “You must drink it! T answered, “No, no; I will not drink it.” At that"moment Madame An- elo Montelila, who lives on the third floer, Saits, went out of her room, and walked in the en- trance, making noise sufficient to be heard from below. When Napoleon heard that noise, he take it, saying, “ Drink. preased me the more to tak drink—or we are lost !? | still refused ; upon which he pressed me so forcibly, exclaiming, “ ity I tell ye!” that I did not know where Iwas. At that instant Madame Angelo Montelila made so much noise above, that Napoleon became afraid that she saw us. He then forced the drink into my mouth, closing my nose to make me drink it. Findiny myself forced, by my breath being stopped, I di drink. After he had forced me to drink, he corked the bottle, put it in his pocket, and returned to place the glass where he found it. A few minutes afterwards Madame Angelo Mon- telila came down stairs; but she noticed nothing, as Napoleon Lareux had arranged every thing. ‘This was the first_time that he mude me use this drink, namely, Saturday, December 3d, 1842, asked him it he thou ht that I was going to take care of that drink for him; and said if he did he deceived himself, because Tdid not wish to see a single drop of it coming into the house. Napoleon Lareux answered, that he did not suppose 1 would take care of it; because he would be afraid that if I took it into my own custody I would not drink any of it; but he was not inconvenienced by that, for he had already a person and a place to take care of it, and that this person and place was Ma- dame Guetal and Madame Guetal’s house. This was allhe said, and he oma ead went up stairs to the second floor,above our dwelling, where Ma- dame Geuetal lives. Ithen returned into our house, and rinsed the glass, in order that my mother might not perceive that it had contained the liquor. Next day, Sunday, 4th December, 1812, Madame Gue- tal called me into her sleeping apartment, and com- municeted to me as she had been instructed by Na- leon Lareux. It was to the effect that she had een charged by Napoleon Lareux to give me some of that drink three times a day, in the morning, at noon, and in the evening; and that if 1 did not comply, she was to inform him of it; that it was not requisite for him to speak of it any more ; and that asshe was charged with the commission she wished to discharge it. Madame Guetal said she would not allow me to quit the chamber until I took a glass of the liquor. She then filled a glass of it, and presented it to me, saying, “ make haste and drink.” 1 observed to Madame Guetal that I did not wish to drink it. She commenced to use offensive language to me, and threatened to tell Napoleon Lareux. She then made me drink it. At noon Madame Guetul again called me into her dwelling, and made me drink another glass of it, and said, that as soon as Napo- leon would come, she would tell him of my unwil- lingness to drink that liquor. That night, which was Sunday, December 3, 1842, Napoleon Lareux came, and asked me if 1 would go up with him to Madame Guetal’s “Isaid yes.” As soon as we en- tered the room, Madame Guetal said to Napoleon Lareux that I would not drink the liquor. He then told her to-put some in the glass, that he might make me drink it, and if I did it not, with a good will, he would force me. Madame Guetal filled a glass, which Napoleon took from her hands ; he immediately took me by the nose and poured it into my mouth. This was the second time that Napoleon made me drink it himself. Napoleon Larenx continued to bring this liquor until he had brought six bottles, of the size of wine bottles; and Madame Guetal continued to make me drink until they were finished. Napoleon tuld me that he had purchased the six bottles of this drink from Dr. Abeillo, No. 185 Reade street. When Madame Guetal ‘had made me finieh the six bottles, it proved of no more effect than if Thad taken nothing. Napoleon told me that he was going to return to see Dr. Abeiilé. On his return he told me that Dr Abeillé hadsaid, that it was necessary to make me use mustard baths. These I commenced to use on Sunday, January 16, 1843, and continued to do so for a week anda half. ‘They had no more effect than the driak which I was forced to take. Napoleon on seeing this, said he would return to see this Dr, Abeille. He came back, bringing with him a small bottle of Cg which was on Saturday night, January 28, 1843. Napoleon Lareux told me that he had pur- chased that drug himself in Dr. Abeillé’s, and that the doctor commanded that I should be made to take six drops of it ina glass of water for three nights, and if that produced no effect, to increase the dose by two drops every night. He then brought the bottle to Madame Guetal’s,and explain- ed to her how Dr. Abeillé had ordered the drugs tebetaken. Nextcay being Sunday, January 29, 1843, Madame Guetal gave me six dreps in a glass of water, as the doctor had ordered during three nights, and as Nupoleon had instructed her. She increased the dose, finding that the six drops pro- duced no effect ; but instead caving me the dose ina glass of water, as Dr. Abeillé had directed, Madame Guetal diminished the water every night, that it might have the greater effect. Madame Guetal continued to make me take ef this liquor, as much as twelve drops at a time, re- marking that it was not saiininntly strong. Still the twelve dropshad no more effect than the six ; upon ‘which Napoleon told me he would go back to Dr. Abeillé. On returning he told me that he told Dr, Abeillé that I had taken twelve drops at a time without effect, and that Dr, Abeillé enquired if the person who had used the medicine was strong er weak ; that he answered the Dr. that she was a very small person, and of very de&cate health ; that the Dr. said, no more than fifteen ops should be given, for more than that would injure my heahh. All this Napoleon Lareux told to Ma- dame Guetal. On Friday and Saturday, the 10th and 11th of February, 1843, Madame Guetal gave me fifteen drops at a time, in about one fourth of a glass of water, instead of filling the glass, as Dr. Abeillé had directed. Next day, Sunday, 12th February, 1843, Madame Geuetal gave me for the last time some of the drug; butshe then gave me sich astrong dose that I was sick the whole eve- ning and night. I did not wish to take it for I was afraid it would injure me, and told her so. She took me by the arm pressing me, saving, ‘Take courage, and make haste,” and made me drink it. Napoleon Lareux came to our house on the night that Madame Guetal had made me take that strong dose, and on entering, asked me how I did, I replied that I was not very well, and that I thought it was because Madame Geuetal had given me too strong a dose of that drug. Napoleon ob- served that it was of no consequence, that it would pass away. On 1 nee 13th February, 1843, Napoleon came to our house, and asked me if the strong dose that Madame Guetal had given me on the previous evening had produced any effect. I in- formed him that the only effect it had was to make me sick the whole mght. Lareux said to me that there remained for him_ but one thing todo, and that was to send me to Madame Costello, No. 34 Lispenard strect, as he had told me some days be- fore. I asked him if he thought seriously of what he said. He answered yes, as he had sent me some days before to Madame Costello’s, to ask her if she would displace the child, and that he was still in the same disposition, seeing that the medi- cine had no effect, and that it was necessary for me to go next morning without failure. Napoleon Lareux then drew u small bottle out of his pocket; it was enveloped in paper, and | saw the cork only. He said he would make me drink of what he had in that bottle if I did not go to Madame Costello. Fear so much got the better of me, at the thought of being poisoned, that I became crazy. Napoleon afterwards told me_ that he had brought money with him expressly for that purpose, amounting to ten dollars, which he said he had borrowed in Jean Baptista Stonvenelle’s. It consisted of two billa of $5 each. Te also told me that he was unwilling to ask this $10 atthe store of his brother, Remy Lareux, where he was employed, lest he might be questioned. He told me to ask Madame Costello, when I should goto her house, how much she charged, and if it was more than ten dollars he would bring me the balance another time. The next day, Tuesday, 1th Los jai 1843, I went to the house of Madame Costello, No 34 Lispenard street, and told her that Napoleon Lareux express- ly wished that she should displace the child, be- cause he said he could not marry me then; and that if Idid not do all that he told me, that he would poison me. I asked her how much was her charge ; upon which she inquired if the young man was rich. I answered thatI did not believe he was ; that he was a young man,§ employed in the store of his brother, Remy Lareux, an importer of French b.skets. Madame Cestello then told me that the price would be fifteen dollars. I told her that Napoleon Lareux had given me but ten dol- lars. She replied that that was immaterial ; that I could procure from Napoleon Lareux the other five dollars, and bring it another time. Madame Cos- tello then made me go up stairs, and go intoa small front chamber. There was in that chamber a bed, a chair, a wash-stand, an easy chair, and a water t. She told me to remain in the chamber until er return. An instant afterwards she returned.— I saw nothing in her hands. Ido not know wheth- er she had her instruments in her pocket, but I did not see them. She made me lie down on my side on the bed, and commenced operating on my per- son. She was about five minutes before finshiny and daring all that time I suffered extremely. Af- ter finishing, she washed the instrument in a ves- sel in the room. [remained some minutes after on the bed, that my agony might subside, which I had felt since the operation by Madame Costello, I got up and went away. On returning home, and seeing again Madame Geuetal, I asked her if she knew where Napoleon Lareux had sent her. She said she knew it well, as Lareux had told her to follow me, in order to see whether I went or not.— I did not know whether Madame Guetal didjtol- low me or not. The same day, Tuesday, Feb. 14, 1843, two hours after dinner, I received an anonymous letter addressed to my mother, who not being at home did not see it, nor even know of any thing which took place, She returned in the evening. The next day (Wednesday, Feb 15%h, 1843,) Mons. Mignien came_ in search of my mother, to go and take care of wife, who thor couchment was about to take place om that day. The same day Napoleon Lareux came to Madame Gustalls, to tell her that he had reeeived'a letter from and that he wished to give the com- plunents of those persons whe had written. 1 was. Madame Guetal’s when } fepaleas wed, Je might be about 5 o’clock P.M. 1 told him that when he went down :tairs I would show him @ letter that I had received the previous evening. Madame Guetal said that it was true that I had Te- ceived a letter not at all advantageous tothe one orthe other. I went down. stairs with Napoleon, and showed him the letter that I had received. He asked me if I did not suspect some one who imight have written those letters. Me udded that t! must have been written by some person aware of - all that had taken place, and that Madame Poneot had received one also from the same motive. A moment after, I told Napoleon Lareux that 1 want- ed to go out to Freaite some fringe to trim a black. silk dress that I had to make, and asked Mics to go with me, because since receiving that letter 1 was. afraid to go out alone. He said he was quite wil- ling to do so; that ] must not be frightened with these letters; that I must no further think of them; that hey. fied nothing. Napoleon and J set out together. I took the let- ters with me, that 1 might show them to Madame Costello at the same time. We first went to look for the fringe in Canal sireet, whence I went to Madame Costello’s, to show her the letters. I ask- ed Napoleon Lareux to go in withme, but he said no; he would'wait for me at the corner of the street. Ithen went alone into Madame Costello’s, and showed her the letters; also that which Madame Ponsot received. She read these letters, andagb- served it was nothing; but if any further discovery should be made, I must say it was untrue, because it might place us in trouble. I then left, and before reaching home met Napoleon Lareux again. I was £0 seized with pain that 1 could not advance a st Napoleon Lareux asked me what ailed me. I tol him I was very bad, and that I should have mueh trouble to get home. Tle told meto have courage, and that he would walk more slowly. I grew worse and worse. The very moment I arrived at the house it was necessary to put me to bed. Napoleon Lareux himself undressed me. [He then went q to Madame Guetal’s, to tell her to come down arrange, me, ag she understood better than he such matters. Madame Guetal said when. she came down that it would be necessary to hide it from my mother, who thus far knew nothing of it—thatshe had brought with her some old sheets to put in the bed, that my mother might perceive nothing. Ma- dame Gnetal, after arranging, put me to bed her- selt. This was about 9 o'clock at night. When Madame _ Guetal had finished, she went up stairs again; Napoleon remuined alone with me. He kindled the fire, and went to buy come oil for the lamp, which had been burned out. As Madame Migniex’s accouchement did not take place that day, my mother returned on the same evening ; on entering, and seeang no body but Napoleon Lareux in the room, she asked hime where I was; to which he replied that I was in bed. My mother asked what was the matter with me, and he answered that I was merely a little in- disposed. I told my mother on her enquiry what ailed me—that it was the cholic, but that I hoped it would not signify Napoleon came to the bed and told me that as my mother had come, he was about to f° away, but'that he would return afger supper to know how J was. He then went. M mother told me that from the manner in which suffered, she knew nary well that it was no ordina- ry cholic that I had. was indeed suffering ex- tremely. She asked me to tell her the truth, that she might take care of me in a proper way for my condition. Fearing that she would ecold me, J per- sisted in making light of my sickness. At half past 8 Napoleon returned—came close by me, and en- quired how I was. I informed him that I was very ill. * Napoleon told me to teke courage, that he hoped it would be svon finished. He told me if 3 wanted any thing he would go and buy it for me- ed him to go and get for me some camomile tea, at the corner of Walker street and Broadway. He boueht two packets of it, at six cents per suit et. On his return I asked my mother to make a little for me, saying that it might banish the cholic. Tt was 104 o’clock when Napoleon Lareux went away. Istill remained in the utmost agony. At 11 o’clock on that night, Wednesday, 18th Febru- ary, 1843, the infant came; upon which I took the sheet that Madame Guetal had put in the bed, to wrap round the child, and the other clothes whieby were in the bed; I made a parcel of all that and put it between the bed and the wall, in order that my mother might not find it. The next day, being Thursday, my mother searched every place tu see if she could find any thing, but as Thad kept it in the same place, she found nothing. At 9 o’clock in the maraing my mother went for some meat to make soup. I took advantage of her absence to- call Madame Guetal. I took a stick and rapped, to bring down Madame Guetal, because she had told me that as soon as my mother would go out I should call her, and she would take away the child. When she came I asked herto do so ; the said she could not take itin that way ; for i mother came, she might ask her what she cartied ; but she had a way in which she coutd deceive my mother, which was, to put on her shaw! and her bonnet, to take her basket in her hand, as though she was go- ing tothe tarket—that she would bring the child in the basket—that in any case should my mother meet her, she could suspect nothing. Madame Guetal went up stairs to put on her shawl and bonnet and took her basket, and imme diately came down again. She tcok the parcel which contained the child and put it in her basket, and went up stairs to her own Gwolling again, A few minutes after mytmother came back again. I told her T wished to get up, when she said I might do so—because she hoped to find something in the bed—I rose, and my mother commenced a search in the bed, but she found nothing, as Madame Guetal had taken it away. In the afternoon 5 went up to Madame Guetal’s, and asked her to show me the child—she did so. Its sex was dig- cernible. It was a male child, I then discoyered. I then descended. The day paseed “without my seein, Napoleon Lareux, because he was himself sick on that day. Friday next I went out to the yard, us Madame Pon- sot had frequently asked for me, and in order that nobody would suspect ar ything in the house I went into Madame Ponsot. But there was 60 much snow and such a strong thaw that I caught a cold, the effects of which have been inte:nal pain: for along time; and I have never been in pertect health since then. Friday, 17 February, 1843, Na- poleon Lareux returned, and told me that he did not come again on Tnursday, because he had been sick; and that his sickness was caused through fear that my case would not turn out well for me; and that he would have it always to reproach himself with, if my death should occur. The same day Napoleon Lareux brought me a bottle of wine, and told me that he had bought it in J. B. Stouve- nell’s; and that he had bought it expressly to give me strength—that he had payed four shillings per bottle, and that I might drink of it without fear, and that when I had drank that bottle he would, bring me more. en Napoleon Lareux was ready to go away, he went up stairs to Magzame Guetal’s, to take away the child; and on coming down he came into our house to bid good night. 1 went to conduct him as far as the door; he told me that Mad. Guetal had given him the child, and that he had rolled it in Ins pocket handkerchief, and put the whole in his pocket. I asked Napoleon ta reux, if he would preserve the child for me in spirits of wine ; and that if he would do so, I wonld give him a vase to put itin. He told me he would do what was possible to preserve it; that I did not require to give him the vase, as he would find allhe required in the druggist’s who lived in the same house with him. Te then went away, next day (Saturday) Feb. 13, 1843, he came again, bringing to me two bottles of the same wine. t once asked him if he had brought the child. He said no, for he was afraid that his brother Remy Lareux should see it, and that he had not on this account preserved the child asdivected. On askin him what he did with it, he told me that he hi buried it in his cellar. A few days after I had the child, Napoleon gave me to understand that he intended to quit me. I reproached him; but he said it was not his fault—that his brother Remy Lareux was speaking of sending him to France, Another time he told me, that if he wished to have done with me, it wae because the child was not his. [said to him, if he beheved it was not his, why did he not leave me it, and not kill it; he replied that he aid that in order that he might not have to pay for its support. I told him that it was frightful, that he should conduct himseif as he did. He said it was the only means left him to draw himself out of trouble. In the latter end of the month of February, 1848, Napoleong Lareux ceased entirely to visit me ; but he still went to Madame Guetal’s. One Sunday night that Lareux had gone to Madame Guetal’s, I watched him to see when he would go away ; on his coming down I requested him to come in,. as my mother was desirous of speaking to him.— This was Sunday, 2d April, 1843. She asked him wherefore he had entirely ceased to visit me ; he replied that he could give no better reason than that it did not please him any more to come. She told him that was not the way to act ; when one promised marriage to a girl he shouid keep his word; because he had nic that his word was sa- cred, that’ought to be enough. Napoleon Lareux avowed to my mother that he had promised me marriage, but that he did not then wish to marry me, and he would not. My mother asked him'what reason had he for refusing—upon which he said, hiad no other reason than that he wag not then cided to many, as he, had been. There was no more said about marriage by my mother ; but she told him that to act as he had done, was to act as a good for nothing man; he replied that he did not care forthat—that he was master of his own actions —that he would do ashe pleased, and then went out. Tuesday, April 5. 1813, Napoleon Lareux came again to’ Madame Gvuetal’s, and J again watched her B